Catégorie : Non class??

C’est le retour du P’tit panier vert

C’est le retour du P’tit panier vert dès le 8 septembre prochain. Les gens peuvent dès maintenant commander leur panier en faisant un virement Interac à info@cdcdemirabel.com et en utilisant le mot de passe : Mirabel pour confirmer le virement. Un panier de fruits et légumes locaux est offert au coût de 18$ tous les deux mercredis de l’année. Le panier sera disponible le 8 septembre au 9945 rue de Belle-rivière dans le secteur de Ste-Scholastique.

Le projet fera un grand déploiement dans 5 secteurs de Mirabel dès le 22 septembre prochain. Ainsi, les gens auront à partir de cette date l’opportunité de cueillir leur sac soit au Centre culturel Val d’Espoir de St-Janvier, au Centre culturel Patrick Lepage de St-Canut, au Centre culturel de St-Augustin, au Centre culturel de St-Benoit et à l’édifice Landry de Ste-Scholastique. Il sera important que les gens précisent à quel point de chute, ils désirent aller ramasser leurs paniers.

De plus, le P’tit panier vert prend un virage vert. Les fruits et légumes seront remis aux gens dans des sacs réutilisables à l’effigie de notre logo. À toutes les remises, les gens seront invités à rapporter leur sac recyclable vide et repartiront avec deux sacs de denrées qui auront été mis en quarantaine entre chaque distribution pour une plus grande protection collective.

Petit rappel : les gens ont jusqu’au dimanche précédent la livraison pour commander et payer leurs paniers de denrées. Ils peuvent payer par virement Interac ou en personne, sur rendez-vous, au bureau de la TCCM ( 9945 rue de Belle-rivière).

Isabelle Paquette, Coordonnatrice

De l’information pour les proches aidants et les ainés

Vous désirez connaître les services ou les programmes adaptés aux aînés et proches aidants offerts par le gouvernement du Québec? Consultez le site internet de la TCC de Mirabel onglet Comité aînés en action. Vous y trouverez une liste de ressources afin de faire connaissance avec les principaux programmes et services gouvernementaux qui vous sont destinés.

De plus, nous mettons à votre disposition deux fascicules pour la gestion de vos finances à l’intention des aînés isolés et les proches aidants.

Grâce à la collaboration de divers comités et intervenants communautaires, un sondage destiné aux aînés Mirabellois a été élaboré et mené d’avril à mai 2021. Le sondage Pour une Municipalité qui aime ses aînés! visait à mieux comprendre les points forts et les points fables en lien avec les activités et services offerts à nos aînés. Les résultats du sondage seront particulièrement utiles pour le comité des aînés ainsi que les comités et intervenants communautaires, car les données pourront servir à appuyer les demandes de financement, guider les politiques et mettre en œuvre des activités et services ciblés.

Une première action pour donner suite aux résultats du sondage

Le comité aîné en action fait une tournée à la fin du mois d’aout dans les sept résidences du territoire mirabellois En effet, nous irons à la rencontre de nos ainés afin de jaser avec eux sur les activités et services à venir tout en les informant davantage sur les services disponibles pour eux.

Vous avez envie de nous parler, besoin d’informations ? Contactez Carole Lavallée la responsable du comité au 514 594 3370

Les communications dans un OBNL

Qui n’a jamais entendu quelqu’un lui dire: Je ne savais même pas que vous existiez comme organisme! Ou: Je ne connaissais pas vos services! Nous avions fait pourtant des publications à la tonne sur les groupes Facebook, dans le bulletin municipal et même sur Instagram. Pour quoi est-ce si difficile de faire connaître notre organisme et nos services? 

Les défis sont nombreux pour tout ce qui est communications et publicités dans un OBNL:  

  • Manque de budget 
  • Manque de temps 
  • Manque de personnel qualifié 

Souvent, les communications ne sont pas le poste prioritaire dans notre budget de fonctionnement déjà tellement serré. Les médias traditionnels, où nous aurions une plus grande audience coûte cher et que dire du manque de main d’œuvre qui nous frappe de plein fouet ces dernières années? Alors, comment arrivez à tirer notre épingle du jeu? J’ai fait quelques lectures et voici quelques suggestions pour amorcer votre réflexion:  

  • Prenez connaissance de ce qui se fait déjà dans les organismes autour du vôtre ou comme le vôtre. Comment voulez-vous faire connaître vos services, si vous ne savez pas quels services s’offrent dans votre municipalité ou dans les autres organismes? Parcourez les journaux locaux, abonnez-vous aux pages Facebook, lisez les infolettres, assistez aux rencontres de concertations, ce ne sont que des exemples d’endroits qui vous renseignerons sur votre environnement communautaire. Vous en serez probablement inspirés et même trouverez des alliés! 
  • Identifier clairement vos besoins. Est-ce que je veux faire connaître mon organisme? Mes activités? Une activité en particulier (par exemple une activité de financement)? Cela va vous aider à définir vos objectifs de façon réaliste. 
  • Précisez votre public cible. On le répète souvent en marketing, mais c’est vraiment primordial pour ne pas s’éparpiller partout et finalement perdre l’intérêt des personnes qu’on veut vraiment rejoindre. Probablement que vous aimeriez rejoindre toute la population de votre secteur, mais c’est impossible. Si votre public cible est suffisamment rejoint, le bouche-à-oreille fera fort probablement le reste de votre publicité.  
  • Faites des liens avec d’autres organismes (regroupement local, régional ou provincial par exemple) ou même une association avec une entreprise locale, qui porte vos valeurs. Faites rayonner votre organisme dans leurs différents événements par exemple ou sein de leurs employés.  

Vivre en sécurité chez soi!

Par Sylvie Taillefer

Le risque de chute chez les aînés constitue la principale source d’inquiétude pour eux et leurs proches et avec raison…  Selon l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec, près de 33% des personnes de plus de 65 ans vivant à domicile ont déjà chuté et, au Canada, 20% à 30% des aînés sont victimes de chute.  Malheureusement, ces accidents domestiques sont souvent l’élément déclencheur d’une perte d’autonomie et d’un changement d’un milieu de vie non souhaité…

Modifier votre mode de vie et votre habitation vous permettra de conserver le plus longtemps possible votre santé, votre qualité de vie et votre autonomie !  Que vous habitiez une maison, un condo ou un appartement, poser certains gestes sécuritaires vous aideront à continuer d’habiter chez vous en toute tranquillité.

D’abord, mentionnons que la majorité des aînés développent des mécanismes d’adaptation efficaces en prenant conscience des changements normaux qui surviennent avec l’âge.  Toutefois, des choses en apparence inoffensives peuvent provoquer des accidents domestiques.

SOYEZ PROACTIFS !

Un éclairage adéquat…

Avec l’âge, les yeux s’adaptent plus difficilement aux changements d’intensité lumineuse.  La perception de profondeur diminue et les contrastes se distinguent moins bien.

Assurez-vous d’un éclairage adéquat et surtout abondant :

  • Assurez-vous d’avoir facilement et rapidement accès à une lampe ou un interrupteur sans devoir vous lever du lit;
  • Utilisez des veilleuses dans la chambre, la salle de bain et les couloirs;
  • Gardez une lampe de poche à portée de main;
  • Assurez-vous d’avoir des interrupteurs au bas et au haut des escaliers;
  • Éclairez convenablement les entrées du domicile.

Enlevez, fixez ou installez adéquatement les tapis…

Avec la diminution de certaines capacités, il est parfois difficile de garder ou de retrouver son équilibre.  Le pas, la vitesse de marche, la hauteur à laquelle on lève le pied changent avec l’âge.  Certaines précautions s’avèrent nécessaires.

  • Ancrez correctement les tapis et carpettes amovibles et couvre-plancher avec de la colle, des clous ou du ruban adhésif;
  • Enlevez les carpettes du haut et du bas des escaliers;
  • Dans la salle de bain, ayez un tapis anti-dérapant dans le fond de la baignoire ou de la douche.
  • Assurez-vous que votre descente de bain est anti-dérapante;
  • Les marches intérieures et extérieures doivent avoir une surface anti-dérapante.

Libérez vos pièces…

Faciliter les déplacements à l’intérieur et à l’extérieur prévient les chutes et permet de se déplacer en tout sécurité.

  • Libérez les marches et trottoirs de neige, de glace, de plantes, de bibelots;
  • Dégagez les pièces et les passages et les couloirs;
  • Éliminez tout désordre de votre demeure;
  • Rangez les cordons électriques et téléphoniques hors des endroits passants;
  • Rangez les objets courants dans des endroits facilement accessibles;
  • Si nécessaire, revoyez la disposition de vos meubles.

Installez des barres d’appui…

L’équilibre est un mécanisme complexe qui fait intervenir entre autres la force musculaire et la souplesse, autant de facteurs affectés par le vieillissement. Plusieurs produits sont offerts sur le marché pour vous faciliter la vie et rendre votre domicile plus sûr.

  • Installez des barres d’appui dans la baignoire ou la douche;
  • Placez une barre d’appui près du siège de toilette;
  • Installez solidement une rampe ou une main courante des deux côtés de l’escalier.

Organisez votre cuisine…

La cuisine, plus que toute autre pièce, représente un endroit représentant de hauts risques d’accidents.

  • Placez les casseroles, conserves et aliments de base dans un endroit facile d’accès (hauteur entre genoux et épaules);
  • Rangez les articles lourds dans les armoires du bas;
  • N’hésitez pas à vous munir de pinces à long manche pour atteindre les objets placés en hauteur;
  • Munissez-vous d’un petit escabeau avec une rampe et une barre d’appui.

Vieillir dans le confort de son foyer est la volonté première des aînés.  Parfois, les limitations liées au vieillissement peuvent réduire l’autonomie et la mobilité.  Toutefois, comme nous venons de le voir, l’aménagement de l’intérieur du domicile peut permettre de continuer à vivre en toute indépendance et autonomie.  Choisir de rester chez soi implique cependant la responsabilisation de chacun.

Si vous avez des doutes sur la sécurité de votre domicile ou manquez d’informations sur les services existants, rappelez-vous que le comité Aînés en action de la Table de concertation communautaire de Mirabel en collaboration avec le Service de police et le Services des incendies a mis sur pied le programme R.A.P.P.I.D.+ OR.  Vous pouvez ainsi recevoir la visite d’un policier, d’un pompier et d’un bénévole qui vous aideront à mettre votre résidence à niveau afin de vivre en toute sécurité.

N’hésitez pas à contacter Carole Lavallée au 514-594-3370

Ou

projetaine@cdcdemirabel.com

Une saine gouvernance, un rempart contre l’incertitude

Qu’est-ce que la gouvernance au sein d’un OBNL? Au fil de mes lectures, j’ai retenu deux définitions. 

La première est celle de David O. Renz: La gouvernance est le processus par lequel le leadership stratégique de l’organisation est assuré. Elle comprend les fonctions de définir les orientations, de prendre des décisions concernant les politiques et la stratégie, de superviser et faire le suivi de la performance organisationnelle et d’assurer la reddition de comptes. La gouvernance des OBNL est un processus politique et organisationnel impliquant de multiples fonctions et la participation de multiples parties prenantes. 

Pour Gérard Charreaux, la gouvernance est : L’ensemble des mécanismes organisationnels qui ont pour effet de délimiter les pouvoirs et d’influencer les décisions des dirigeants.  

En prenant en compte ces deux définitions, et aussi grâce à nos expériences sur le terrain, nous pouvons affirmer que la gouvernance des OBNL : − est un processus d’apprentissage et d’amélioration continue ; − peut être influencée par le contexte interne et externe de l’organisme ; − est aussi relationnelle et dynamique. 

Il n’y a pas de formule magique et universelle pour atteindre et faire perdurer une saine gouvernance organisationnelle. Cependant, les multiples recherches réalisées sur le sujet, ainsi que les différentes expériences sur le terrain, nous portent à dire qu’une saine gouvernance repose sur la capacité du conseil d’administration et des dirigeants de se doter de mécanismes de veille, de planification et de contrôle leur permettant de remplir la mission de l’organisme, tout en assurant sa santé organisationnelle et financière.  

De plus, chaque organisme doit adapter ces mécanismes de gouvernance (de veille, de planification et de contrôle) à ses caractéristiques et celles du contexte dans lequel il évolue. On en déduit donc qu’une saine gouvernance repose sur deux éléments de base :

1. Une bonne compréhension de l’environnement dans lequel l’organisme évolue grâce à l’exercice d’une veille systématique.

2. Des mécanismes de planification et de contrôle permettant d’exercer un suivi systématique de l’évolution interne de l’organisme. Dans une saine gouvernance, le conseil d’administration devrait donc porter une attention particulière aux facteurs externes et internes à l’organisme qui peuvent influencer sa santé organisationnelle et financière. 

En conclusion, une saine gouvernance au sein d’un organisme communautaire va permettre de prendre des décisions éclairées et de garder une vision harmonieuse à long terme, pour le bien de la communauté.  

 

Anick Lorrain

Parce qu’il faut en parler tous ensemble

Par Sylvie Taillefer

Le 15 juin, désignée Journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance des personnes âgées par les Nations Unies.

Le moment est bien choisi; la Ministre Marguerite Blais, responsable des Aînés, annonce le projet de loi 101 permettant d’intervenir plus rapidement en cas de négligence ou d’abus.

De manière plus spécifique, l’objectif de la journée du 15 juin est de mobiliser les collectivités contre la maltraitance des personnes aînées.  Pour leur part, les différents acteurs du territoire mirabellois ont uni leurs ressources pour faire en sorte que le message circule partout afin de sensibiliser l’ensemble de la communauté à cette problématique.  Ainsi, la ville, le Service de police, les bibliothèques en partenariat avec le Comité Aînés en action de la Table de concertation communautaire mirabelloise souligne cette journée en offrant un jeu de cartes contenant une foule de renseignements sur la maltraitance : les indices pour identifier les victimes, des gestes simples à poser, des pratiques pour venir en aide de manière respectueuse et sécuritaire, etc.

Pour sa part, le Comité Aînés en action est allé plus loin.  Il avait envie de connaître la perception des jeunes face à ce problème de société.  Ainsi, en collaboration avec le Carrefour Jeunesse Emploi et ce, dans le cadre de la semaine québécoise intergénérationnelle, le Comité a questionné les jeunes sur la maltraitance faite aux aînés.  Chacun s’entend pour dire qu’elle peut être de différente nature et pas toujours facile à identifier.  Par contre, tous s’entendent pour dire qu’il faut agir.  Valérie traduit bien ce qu’il faut faire : “Si je suis témoin, je dénonce, je m’oppose, je me prononce!”.

Voici les témoignages des jeunes:

La prévention demeure la clé de voute pour éliminer les comportements pouvant mener à la maltraitance.  Pour sa part, Arielle nous amène à “promouvoir une culture de bienveillance à l’échelle des individus et de favoriser la création d’un environnement favorisant le bien-être des aînés”.  Noémie, quant à elle, croit à des activités intergénérationnelles afin de renforcer les liens et ainsi créer des barrières pour empêcher les abus.

Le 15 juin, l’ensemble de la communauté mirabelloise se prononce en affichant le mauve pour montrer l’importance que nous accordons à nos aînés et démontrons que nous nous élevons contre toute forme de maltraitance mais surtout que nous dénoncerons !!!

La relance postpandémique chez les organismes communautaires de Mirabel

Et pour la relance?

Le 29 mars dernier, les membres de la TCCM se sont réunis, afin de discuter de la relance postpandémie. Après plus d’une année en confinement et distanciation physique (et même sociale), il est capital de planifier la relance dans les organismes communautaires. Même si la majorité les organismes n’ont pas arrêté leurs activités, l’urgence était de maintenir le filet social pendant la crise.

Il est faux de penser que tout redeviendra à la normal quand la pandémie sera terminée. Les cicatrices des travailleurs du réseau de la santé, de l’éducation, sur les entrepreneurs, les parents, les aînés, seront trop profondes pour un retour à la normale. La crise a révélé les failles de notre société, mais a aussi accéléré le changement. Combien d’entre nous avons mis en place un nouveau système informatique, renouveler nos équipements, modifier l’offre de service, de formations, créer de nouveaux partenariats et recruter de nouveaux employés? L’humain a cela de merveilleux; il est capable, pour répondre à de grandes crises, de s’adapter pour survivre.

Également, nous avons pu rejoindre de nouvelles personnes grâce à nos présences plus accrues sur les réseaux sociaux, l’accessibilité des rencontres en virtuels pour certaines personnes qui ont de la difficulté à se déplacer ou sont moins à l’aise en public et la visibilité accrue qui a été donné aux organismes par le gouvernement comme filet indispensable à la société en temps de crise.

Voici ce sur quoi les membres se sont entendus le 29 mars dernier, afin de répondre à la question: En tant qu’acteurs du développement social, que faudrait-il faire collectivement afin de répondre aux défis postpandémie?

  • Planifier une relance des activités de manière sécuritaire: Avez-vous déjà entendu l’analogie du ressort (un spirng)? Quand on comprime un ressort dans nos mains et qu’on le relâche d’un coup, il va partir de tout bord tout côté et on a plus le contrôle sur sa direction et peut même blesser quelqu’un ou briser quelque chose. C’est la même chose dans le cas de mesures compressives. Nous avons été en confinement tellement longtemps, que tout relâcher d’un coup risque d’avoir davantage de répercussions négatives sur la population. Comme avec un ressort, il faut y aller progressivement, au rythme de nos clientèles, pour éviter toutes blessures et contrecoups négatifs.
  • Combiner le virtuel et le présentiel dans l’offre de service: Le virtuel nous a permis de retrouver certaines personnes plus éloignées. Le virtuel va rester dans nos vies, pourquoi ne pas l’utiliser à notre avantage, pour conserver et développer nos liens?
  • Retrouver le lien avec les membres (ceux qui ont décrochés): La crise actuel, le manque de main d’œuvre, l’augmentation des redditions de comptes et de paperasse ne sont qu’une petite partie du surplus de tâches auxquels les organismes font face depuis plus d’un an. La concertation malheureusement est une des premières choses qui est abandonnée lors de surcharge. Il faut reconnecter avec ces organismes.
  • Être ouvert aux besoins de la clientèle: Le plus important, être à l’écoute de ce que les citoyens ont réellement de besoin. Les projets, activités, initiatives DOIVENT partir de la base, sinon nous perdons notre temps à rallier les gens à nos projets.

Anick Lorrain

Favoriser les relations intergénérationnelles, pourquoi?

La semaine québécoise intergénérationnelle c’est l’occasion de réinventer les liens entre générations en contexte de confinement.

L’intergénérationnel nous rappelle au bon fonctionnement du social. Il y aurait une « bonne » manière d’être en relation entre générations et le mythe des sociétés traditionnelles sert de modèle. Avec l’intergénérationnel, nous sommes à la recherche d’un équilibre entre générations : qualité de vie, place sociale, reconnaissance… C’est une dynamique du social hautement chargée en valeurs, une manière de dire collectivement de quelle manière nous voulons faire notre société.

Une semaine qui souligne l’intergénérationnelle, c’est une façon de nous sensibiliser à l’importance des liens intergénérationnels pour créer et renforcer les liens sociaux entre les générations. Pourquoi ne pas faire de notre communauté, un lieu du bien vivre ensemble. Quand on se parle, on se comprends.

Bonne semaine et profiter de ce moment pour jaser entre génération.

L’âgisme, ben oui, encore! Partie 3

par Sylvie Taillefer

LES CONSÉQUENCES… DANS LE CORPS ET DANS LA TÊTE!!!

Comme nous l’avons vu dans les précédentes parutions, l’âgisme, c’est de penser en termes négatifs, d’avoir des idées préconçues, des attitudes et/ou des gestes discriminatoires compte tenu de l’âge des personnes.  Évidemment, tout le monde peut en être victime mais, le plus souvent, on utilise ce terme principalement en regard des aînés.

Les attitudes âgistes négatives sont partagées dans l’ensemble des milieux de vie et de travail et même propagées par les médias sociaux qui diffusent abondamment l’image du fardeau que représentent les aînés.  Toutefois, présenter les aînés comme un bloc monolithique agissant et vivant de la même manière permet de minimiser les réflexions et d’apporter peu de solutions intéressantes eu égard à l’élaboration de politiques ou de manières d’envisager les situations liées au vieillissement de la population.

Comme le mentionne l’Organisation mondiale de la santé, “l’âgisme peut profondément influencer les politiques et les services et avoir, de ce fait, des conséquences négatives pour les personnes âgées”.  Ainsi, nombre d’études démontrent que l’âgisme a de véritables conséquences sur la santé comme de provoquer un stress cardio-vasculaire et réduire le sentiment d’auto-efficacité.  Il a aussi un effet d’auto-dépréciation chez les aînés provoquant de l’isolement social, de l’affaiblissement physique et du déclin cognitif par manque de stimulation.

On constate donc que la mauvaise perception du vieillissement peut avoir des répercussions sur les interventions faites auprès des aînés en négligeant leur prise en compte.

Certes l’avancée en âge comporte son lot de difficultés mais il ne faut pas généraliser.  Les aînés sont des participants actifs à leur propre vie et à celle de leur collectivité alors, vieillissons et encourageons le fait de vieillir sans préjugés!

Pour une Municipalité qui aime ses aînés !

Le comité ainés en action  à besoin de vous….Il vous en prendra que 5 minutes pour le compléter notre sondage

 

Trois  façons  d’y participer

Par Internet :

Copier-coller le lien et aller sur internet, le sondage s’ouvrira :

https://fr.surveymonkey.com/r/WYZGQHG

Copie Papier :

Sur demande, nous vous ferons parvenir une copie papier

Par téléphone :

Et nous vous aiderons à la compléter

 

Pour nous rejoindre

Carole Lavallée, chargée de projet

projetaine@cdcdemirabel.com

514-594-3370

 

Quand on met les mots, on apaise les maux

Cette année, la Semaine de la santé mentale a pour thème « comprendre nos émotions ». Reconnaître, décoder et accepter nos émotions, c’est contribuer à protéger notre santé mentale et à promouvoir une bonne santé mentale pour tous. Quand on met les mots, on apaise les maux. C’est ce que l’on voit sur page d’accueil du site web de la Semaine de la santé mentale.  

Ça m’a fait penser à cette citation de Spinoza (c’est la citation qui est depuis toujours sur mon profil Facebook): Le mot donne à la pensée son existence la plus haute et la plus noble. Il avait écrit cette phrase dans un essai où il expliquait que les mots aident à clarifier nos pensées, car nous réfléchissons avec des mots. Sa conclusion était que si nous essayons de taire ces mots, ce serait des tentatives insensées et que nous deviendrions fous. Par exemple, quelle est une des méthodes utilisées quand une équipe de travail a besoin d’inspiration? Elle fait une tempête d’idées, tout le monde lance des mots, en lien ou non, pour faire décoller l’inspiration. Ça aide à structurer les pensées.  

Spinoza avait raison, dans la mesure où lorsque nous taisons nos émotions, lorsque nous refusons de mettre des mots sur ce que l’on ressent, c’est là que notre santé mentale commence à dépérir. Viens ensuite le cycle je me tais, je me sens seul/e, personne ne me comprend et je m’isole 

La première étape pour prendre soin de sa santé mentale, c’est de nommer ce que l’on ressent, peu importe les mots que l’on prend. On peut les écrire, parler avec quelqu’un en qui on a confiance ou un professionnel de la santé, les chanter même. Notre cerveau a besoin de mettre des mots sur nos sentiments, ça l’aide à réfléchir et à s’apaiser.  

Être en bonne santé mentale ne veut pas dire filer le parfait bonheur tout le temps. Cette année pour la Semaine de la santé mentale, il est temps de parler pour vrai de ce qu’on ressent. Pour en savoir plus : www.semainesantementale.ca . Quand on met les mots, on apaise les maux. 

Anick Lorrain