La relance postpandémique chez les organismes communautaires de Mirabel

Et pour la relance?

Le 29 mars dernier, les membres de la TCCM se sont réunis, afin de discuter de la relance postpandémie. Après plus d’une année en confinement et distanciation physique (et même sociale), il est capital de planifier la relance dans les organismes communautaires. Même si la majorité les organismes n’ont pas arrêté leurs activités, l’urgence était de maintenir le filet social pendant la crise.

Il est faux de penser que tout redeviendra à la normal quand la pandémie sera terminée. Les cicatrices des travailleurs du réseau de la santé, de l’éducation, sur les entrepreneurs, les parents, les aînés, seront trop profondes pour un retour à la normale. La crise a révélé les failles de notre société, mais a aussi accéléré le changement. Combien d’entre nous avons mis en place un nouveau système informatique, renouveler nos équipements, modifier l’offre de service, de formations, créer de nouveaux partenariats et recruter de nouveaux employés? L’humain a cela de merveilleux; il est capable, pour répondre à de grandes crises, de s’adapter pour survivre.

Également, nous avons pu rejoindre de nouvelles personnes grâce à nos présences plus accrues sur les réseaux sociaux, l’accessibilité des rencontres en virtuels pour certaines personnes qui ont de la difficulté à se déplacer ou sont moins à l’aise en public et la visibilité accrue qui a été donné aux organismes par le gouvernement comme filet indispensable à la société en temps de crise.

Voici ce sur quoi les membres se sont entendus le 29 mars dernier, afin de répondre à la question: En tant qu’acteurs du développement social, que faudrait-il faire collectivement afin de répondre aux défis postpandémie?

  • Planifier une relance des activités de manière sécuritaire: Avez-vous déjà entendu l’analogie du ressort (un spirng)? Quand on comprime un ressort dans nos mains et qu’on le relâche d’un coup, il va partir de tout bord tout côté et on a plus le contrôle sur sa direction et peut même blesser quelqu’un ou briser quelque chose. C’est la même chose dans le cas de mesures compressives. Nous avons été en confinement tellement longtemps, que tout relâcher d’un coup risque d’avoir davantage de répercussions négatives sur la population. Comme avec un ressort, il faut y aller progressivement, au rythme de nos clientèles, pour éviter toutes blessures et contrecoups négatifs.
  • Combiner le virtuel et le présentiel dans l’offre de service: Le virtuel nous a permis de retrouver certaines personnes plus éloignées. Le virtuel va rester dans nos vies, pourquoi ne pas l’utiliser à notre avantage, pour conserver et développer nos liens?
  • Retrouver le lien avec les membres (ceux qui ont décrochés): La crise actuel, le manque de main d’œuvre, l’augmentation des redditions de comptes et de paperasse ne sont qu’une petite partie du surplus de tâches auxquels les organismes font face depuis plus d’un an. La concertation malheureusement est une des premières choses qui est abandonnée lors de surcharge. Il faut reconnecter avec ces organismes.
  • Être ouvert aux besoins de la clientèle: Le plus important, être à l’écoute de ce que les citoyens ont réellement de besoin. Les projets, activités, initiatives DOIVENT partir de la base, sinon nous perdons notre temps à rallier les gens à nos projets.

Anick Lorrain

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