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Les ainés branchés à Mirabel, trop cool!

C’est dans le cadre d’une subvention accordée par le Programme Nouveaux Horizons Aînés (PNHA) du gouvernement du Canada que les aînés de l’Office Municipal d’Habitation ainsi que les membres des Clubs de l’Âge d’Or de St-Canut, St-Janvier et St-Benoît auront accès à un espace et du matériel informatique à l’intérieur même de leurs locaux.

On le sait, le confinement a été difficile pour tous mais plus particulièrement pour les aînés.  Certains en ont souffert plus que d’autres n’ayant pas accès aux outils informatiques ou ne possédant pas les connaissances leur permettant de rester en contact avec leurs proches.

Le comité Aînés en action de la CDC de Mirabel, en collaboration avec la Ville, l’OMH, la FADOQ et 3 clubs de l’Âge d’Or de chez nous, a décidé de s’attaquer à ces lacunes en faisant appel au Programme Nouveaux Horizons Aînés.  Ces efforts concertés ont été bénéfiques puisqu’un budget de plus de $30,000 sera consacré à la mise en place d’espaces informatiques dans les 9 résidences de l’OHM et dans les locaux des Clubs de l’Âge d’or participant au projet AÎNÉS DERRIÈRE L’ÉCRAN.

En effet, dès le mois d’octobre, des espaces dans les locaux des différents participants seront aménagés et des cours d’apprentissage des nouvelles technologies offerts aux aînés avec des guides adaptés et des outils de références.

L’enjeu de l’isolement pour soutenir les aînés difficilement joignables étant au cœur des préoccupations des intervenants des différents milieux, il devenait essentiel de doter ces citoyens de moyens de communication tout en levant les craintes et les obstacles que posent le monde virtuel actuel.  Ainsi, mettre à profit leur potentiel numérique pour favoriser la participation sociale des aînés, leur accès à la culture et favoriser l’amélioration de leurs conditions de vie sera maintenant possible !!!

Au cours des formations donnés par la FADOQ, les participants apprendront la communication par courriels, les appels vidéos, l’accès et l’utilisation d’internet et des réseaux sociaux.  Suite à ces formations, des mentors seront disponibles pour assurer le suivi et supporter en cas de difficultés.

La concrétisation de cette idée novatrice sur le territoire de Mirabel permettra aux aînés de mieux vivre dans un environnement de plus en plus connecté.

Rester en contact tout en améliorant l’autonomie des aînés… trop cool !!!

Carole Lavallée

Agente de projets

Comité Aînés en Action

CDC de Mirabel

Projetaine@cdcdemirabel.com

Campagne Engagez-vous pour le communautaire février 2022

Du 21 au 25 février 2022, les organismes communautaires de partout au Québec sont mobilisés dans le cadre de la semaine d’actions de la campagne Engagez-vous pour le communautaire.
Mot de notre directrice:
Depuis 2016, je participe à chaque campagne nationale de #EngagezvousACA. Et à chaque fois, j’ai un pincement au coeur. Pourquoi nous sommes ENCORE obligés de nous mobiliser, pour une 6e année consécutive, 2 fois par année? Nos revendications restent les mêmes!
Je pense aux organismes que je représente, qui sont à bout de souffle, qui souffre en silence, tout en continuant de donner les services à la population avec le sourire. Je pense aux directrices, directeurs, coordonnatrices des organismes, qui travaillent plus de 50 heures par semaine, car il manque de personnel, de moyens et de ressources. Combien de fois j’ai les entendu me dire “C’est dur, mais je dois continuer à réaliser ma mission.” La pression du manque de financement, le roulement de personnel COSNTANT, le financement par projet. Pourquoi continuer de nous financer par projet, c’est carrément inutile et non productif. Un financement pour un projet nous est accordé, mais on prend 6 mois à trouver une ressource, car il y a une pénurie de personnel et il nous reste 6 mois pour réaliser le projet, qui à la base devrait prendre 3 ans pour bien le mettre en place… C’est épuisant!
Je pense aux intervenantes, chargées de projets, agentes de développement. Qui soutiennent le quotidien des organismes sur leurs épaules. Des professionnelles sous-payées et tellement qualifiées. À bout de souffle, à bout de ressources. Qui voit leurs bénéficiaires, référés vers le système de la santé, revenir dans les services plus maganés qu’avant. À quel point c’est supportable de les voir ainsi, à chaque jour?
Travailleuses, travailleurs du communautaire, je vous lève mon chapeau! Vous êtes mon inspiration, pourquoi je me lève chaque matin, que je travaille d’arrache-pied pour vous. Vous prenez soin des citoyens, je prends soin de vous.
Plus que jamais, le milieu communautaire exige les moyens de remplir leur mission et un engagement clair du gouvernement.
Après le plan de déconfinement, le milieu communautaire attend le plan de réinvestissement.
Nous nous mobilisons cette semaine pour :
+ un rehaussement significatif de notre financement à la mission
+ une reconnaissance de nos expertises et un respect de notre autonomie
+ un filet social renforcé
– Une augmentation du financement à la mission pour tous les organismes –
– Une reconnaissance attendue –
– Une justice sociale à concrétiser –
Partager, juste pour montrer votre support à des personnes plus qu’exceptionnelles, qui prennent soin de vous. Prenez soin d’eux cette semaine et appuyer nos revendications.
Pour en savoir + sur la campagne : https://engagezvousaca.org/

Le salon intergénérationnel de Mirabel L’évènement à ne pas manquer les 7 et 28 mai 2022

Il s’agira d’une première édition mais nous le souhaitons annuel disent les organisateurs.  Chemin de vie… rapprocher les âges est LE rendez-vous printanier à Mirabel.  Ce Salon est d’une importance capitale pour le rayonnement des actions concrètes mises en place au sein de la communauté afin d’assurer la circulation de l’information visant l’amélioration continue du bien-être de l’ensemble des citoyens.

Mais, plus encore dira Carole Lavallée, la Coordinatrice de l’évènement, il sera le coup d’envoi d’un retour à la vie normale où tous les membres de la famille pourront se rendre pour s’amuser, s’informer, apprendre à connaître les activités et services du grand territoire de Mirabel.

Au programme, les visiteurs pourront assister à des conférences de grande qualité dont, en ouverture du Salon, Madame Francine Ruel, auteure et comédienne bien connue.  Deux autres conférenciers, Madame Suzanne Vallières, psychologue, auteure, collaboratrice au magasine Yoppa et Martin Larocque, comédien, conférencier et porte-parole de la semaine intergénérationnelle se joindront à l’organisation pour nous entretenir de leur vision de la famille actuelle qui se veut de plus en plus inclusive des âges…

Plus de 40 exposants présenteront les activités, services professionnels, formations et informations qu’ils offrent sur le territoire de Mirabel.  Un espace de discussion sera aménagé pour favoriser les échanges et les discussions sur les valeurs entre les générations.  Au fil du programme des deux jours, nous pourrons assister à des ateliers, des mini-conférences et même des jeux pour tous : en famille ou entre membres d’une même génération, peu importe, chacun y trouvera son compte!  En plus, une halte-garderie sera disponible sur place, assurée par la Maison de la Famille de Mirabel, afin de permettre aux parents des tout-petits de prendre un moment pour bien s’informer.

Une salle d’exposition sera également mise en place pour deux projets déjà en cours.  L’exposition des dessins des enfants du primaire des écoles de Mirabel qui nous feront partager leur vision de la famille et un espace virtuel qui présentera un recueil de témoignages/récits de vie des aînés de notre communauté filmés par des jeunes ayant préparés des entrevues.

Avec l’apport financier de Mirabel Économique et de nombreux autres commanditaires, la présidence d’honneur assurée par Monsieur le Maire Charbonneau et le comité Aînés en action de la CDC de Mirabel, nous nous assurons une base solide afin de présenter un Salon à la hauteur des ambitions des habitants de Mirabel.  Toutes les activités seront gratuites.

C’est un événement à caractère éducationnel et festif qui s’accompagne de retombées considérables pour l’ensemble des participants, tant pour les exposants que pour les visiteurs.

Une programmation sera publiée au cours des prochaines semaines.  Surveillez le Mirabel vous informe, les babillards des bibliothèques et des centres culturels des différents secteurs et n’hésitez pas à communiquer avec :

Carole Lavallée, Coordinatrice de l’évènement

514-594-3370

ou

projetaine@cdcdemirabel.com

Le comité Aînés en action…en action sur le territoire!

Par Sylvie Taillefer

En avril la Table de concertation communautaire mirabelloise (TCCM) vous présentait avec enthousiasme la relance de son Comité Aînés en action.  Le Comité s’engageait alors à travailler sur trois axes : l’intégration sociale et la protection des aînés vulnérables, l’accessibilité à une nourriture saine et la lutte à l’âgisme, la maltraitance et l’abus envers les aînés.  Presque une année s’est écoulée… où en sommes-nous?

D’abord la TCCM a mué et s’est transformée en Corporation de Développement Communautaire, CDC.  Pour sa part, le comité Aînés en action a revu sa mission et ses objectifs afin de mettre en place des actions concrètes :  de la concertation, oui, mais encore plus d’énergie, d’animation, d’agissements, des projets et de soutien pour les aînés de Mirabel!

Le programme RAPPID+OR, en collaboration avec le service de police et le service des incendies de Mirabel, a repris ses activités.  Ainsi, afin d’assurer la sécurité et l’indépendance des aînés désirant rester le plus longtemps possible dans leur domicile, près d’une cinquantaine d’entre eux ont été visités de manière préventive par l’équipe et se sont vus remettre une trousse permettant d’accroître leur sécurité à la maison.  Le programme se poursuivra en 2022.  N’hésitez pas à contacter le service de police ou le comité Aînés en action pour recevoir cette belle visite chez vous!

Le SALON DES AÎNÉS prend forme.  On peut déjà mentionner qu’il se tiendra les 27 et 28 mai prochains au Centre culturel du Domaine Vert sous le thème de l’intergénérationnalité : Chemin de vie… Rapprocher les âges.  Conférences, animation, kiosques et expositions vous y attendrons.  Francine Ruel, Martin Laroque et Suzanne Vallières ont confirmé leur présence comme conférenciers.  La clinique juridique Juripop, la FADOQ, l’AQDR et plusieurs autres y tiendront des kiosques pendant les deux jours.  Différents ateliers dont un sur l’initiation aux nouvelles technologies se dérouleront tout au long du Salon.  Grâce au support de Mirabel économique, une belle programmation plus précise suivra mais chose certaine, c’est à ne pas manquer!

À chaque mois, depuis sa réactivation, le comité a fait paraître un article dans le Mirabel vous informe sur les différentes préoccupations ou sujet d’intérêt des aînés.  L’âgisme, la maltraitance, les proches aidants ou encore la nouvelle maison des aînés à St-Canut ne sont que quelques sujets abordés.  Vous pouvez consulter le site de la CDC sous l’onglet Aînés en action pour y retrouver l’ensemble de nos parutions.

Un partenariat actif avec le Service des loisirs, de la culture et de la vie communautaire a été établi et, il porte déjà fruit.  En effet, par le biais du programme ESPACE-MUNI, la ville s’est vue accordée une subvention pour la mise en place de clubs de marche sur notre territoire.  Le comité sera le principal partenaire de ce projet.  Suivez la mise en place de ces clubs dans les prochains mois!

Enfin, le comité travaille présentement à une demande de financement par le programme fédéral HORIZONS AÎNÉS.  En collaboration avec l’OMH, la FADOQ et différents groupes aînés de Mirabel, le comité souhaite doter plusieurs résidences et organismes aînés de matériel informatique et de réseau WI-FI afin d’initier les aînés concernés aux nouvelles technologies et ainsi briser l’isolement dont certains ont souffert faute de moyens.

Comme vous le constater, au comité Aînés en action, ça ne chôme pas !!!  On reste à l’affût de toutes opportunités, des programmes et/ou subventions qui peuvent nous permettre d’améliorer la qualité de vie des citoyens aînés de Mirabel.

Si le cœur vous en dit… Faites-nous signe!

Pour de l’aide et/ou des références :

Carole Lavallée 450-594-3370 ou projetaine@tccdemirabel.com

15 moyens pour améliorer sa santé mentale

Tout d’abord, le conseil d’administration et l’équipe de la CDC de Mirabel vous offre leurs meilleurs vœux en ce début d’année 2022. Que cette année vous soit bénéfique en partenariats de qualité, en projets porteurs et rassembleurs et en belles nouvelles de rehaussement de financement à nos missions! 

Notre santé mentale, quel sujet d’actualité, n’est-ce pas? Et c’est tant mieux, car il faut en parler et le répéter souvent si nous voulons que ça devienne une priorité collective et personnelle.  

Mais comment s’occuper au quotidien de cette bébitte là? Comment faire de notre santé mentale notre priorité, au même titre que notre santé physique? C’est en intégrant, dans notre routine quotidienne, des gestes et des états d’esprits toutes simples mais efficaces.  

Je vous donne 15 moyens qui vous permettront de prendre soin de votre santé mentale à tous les jours. Vous allez voir, ce sont des gestes simples à intégrer à notre routine. Il n’est pas nécessaire de tous les appliquer, prenez le temps d’y réfléchir, les adapter et vous les approprier petit à petit. Vous allez le constater, plusieurs de ces moyens peuvent être réalisés en même temps. 

1-Méditer: La pratique de la méditation peut aider à chasser les pensées négatives et à réduire le stress. Lorsqu’elle est pratiquée quotidiennement, la méditation est un puissant anti-stress. Il existe une panoplie de méditation guidée sur le web, des trucs et astuces pour l’intégrer à notre quotidien.  

2- Tenir un journal: Cela peut paraître un peu enfantin! Mais tenir un journal peut nous aider à réduire notre stress. En effet, tenir un journal nous permet de prendre un temps avec soi-même, d’écrire ce qui est arrivé de positif dans notre journée (aussi simple que je suis sortie dehors et j’ai vu un bel oiseau ou je suis fière de moi car j’ai terminé tel projet!). Écrire est un exutoire puissant, qui travaille notre estime de soi et encourage notre créativité. Il suffit que quelques mots par jour, quelques phrases, un dessin, pour en retirer des bienfaits.  

3- Faire des tâches dans lesquelles vous êtes bonnes : Premièrement, faire des tâches qui nous font du bien et dans lesquelles on se valorise travaille évidemment notre estime de soi. Dans votre journal quotidien, vous allez pouvoir écrire votre réalisation. Mais cela nous permet aussi de nous motiver pour faire d’autres tâches qui nous plaisent moins, car nous allons avoir un sentiment d’avoir quand même apprécier notre journée si le reste va mal.

4- Sortir à l’extérieur: Les bienfaits d’aller prendre l’air à tous les jours sont prouvés et reconnus. Prendre une marche, s’assoir sur son balcon et méditer, jardiner, pelleter. Toutes les raisons sont bonnes pour aller respirer de l’air frais!  

5- Pratiquer la gratitude: La gratitude aide à faire baisser l’hormone du stress, le cortisol. Elle peut aussi augmenter le bien-être et la santé mentale car elle permet la libération de neuromédiateurs. Par exemple, vous pouvez écrire dans son journal les choses positives de votre journée, avoir un ou des mantras (ex. je m’aime, je lâche prise, …), remercier son corps et en prendre soin (ex. se faire un massage des pieds en les remerciant de nous avoir porter toute la journée).  

6- Faire de l’activité physique: Encore une fois, l’activité physique quotidienne est prouvée et reconnue comme réducteur de stress et procure de nombreux bienfaits au corps et à l’esprit. On peut combiner ici sortir dehors, pratiquer une activité physique d’intensité moyenne pendant 30 minutes et remercier son corps pour les bienfaits que cela nous a procurer. Faites ce que vous aimez et dans quoi vous êtes bonne.  

7- Parlez-vous gentiment: C’est un moyen pour pratiquer la gratitude. Enlever de votre vocabulaire mental les Je ne suis pas bonne, je ne comprends pas, je n’y arriverai pas. Quand des pensées comme celles-ci vous assaillent, prenez le temps de vous poser au moment présent, rappelez-vous ce que vous avez accompli dans les derniers jours, ayez une pensée pour les dernières émotions positives que vous avez ressenties. Répéter votre mantra qui vous fait du bien en ce moment même.  

8- Faire des projets créatifs: En plus de se faire plaisir, les projets créatifs permettent de briser la monotonie du quotidien et d’apprendre. Que ce soit par l’écriture, le dessin, la sculpture, le tricot, utilisez son imagination et ses mains dans un but créatif et félicitez-vous pour votre réalisation.  

9- Avoir un mindset positif: Parmi les avantages du mindset positif, ou pensée positive, on compte le renforcement de la confiance en soi, une meilleure humeur et la réduction significative des états de stress. Pour pratiquer la pensée positive, de simples gestes sont à privilégier, comme par exemple sourire ou se tenir droit quand nous sommes debout. C’est aussi s’entourer de gens positifs, se fixer des objectifs réalistes et trouver des solutions à nos problèmes au lieu de s’y morfondre. Ne pas critiquer les gens, leur travail ou leur geste, être bienveillant.  

10- Pratiquer la cohérence cardiaque: Il s’agit tout simplement de s’asseoir confortablement, en se tenant droit et en étirant la colonne vertébrale, puis de faire consciemment six respirations par minute en adoptant une respiration lente, ample, régulière et abdominale. Peut ensuite suivre notre séance de méditation ou l’écriture dans notre journal. C’est un très bon moyen de se sortir d’un état d’esprit négatif ou anxieux. On peut également la pratiquer avant de s’endormir.  

11- Dormir suffisamment: Avoir un bon sommeil est fondamental dans une hygiène de vie saine. Les bienfaits pour le corps et l’esprit sont nombreux.  

12- Éviter les comparaisons sociales: Pour construire notre personnalité, nous nous mesurons à autrui, nous choisissons des modèles. Nos idéaux de vie sont empruntés aux personnes que nous estimons. Les enfants apprennent par mimétisme, ils reproduisent ce que font les autres. Se comparer n’est pas mauvais en soit, ça le devient quand ça nous affecte ou nous font ressentir des émotions négatives, remet en question ce que nous avons, ce que nous aimons. Un moyen simple d’y remédier c’est de comparer des pommes avec des pommes. Par exemple, comparez votre projet à un autre dans un organisme semblable au vôtre. Ou comparez la liste de vos tâches et vos accomplissements avec un autre intervenant qui occupe un poste qui ressemble au vôtre.  

13- Prendre une pause des écrans: D’autant plus d’actualité ces deux dernières années, faire une pause d’écran comporte de nombreux effets psychologique et physique. Les douze derniers moyens vous permettent de faire cette pause d’écran. 

14- Éloignez-vous des choses qui vous font mal: Faire sortir de notre vie les choses ou les personnes qui nous font mal, ou juste qui nous ne font pas du bien. C’est souvent plus facile à dire qu’à faire. Un bon moyen d’y arriver, c’est de faire un bilan régulièrement, tant du côté professionnel que personnel. Qu’est-ce qui m’est arrivé de positif cette année? Ai-je attends mes objectifs? Pourquoi? Qu’est-ce qui m’a dérangé, déplu? Suite à ce bilan, on y prend un morceau à la fois et on trouve des solutions pour y remédier. Ne pas oublier d’avoir une pensée positive et d’être gentil avec nous même-nous dans ce processus.  

15- Enfin, rappelez-vous que vous faites de votre mieux: Personne n’est parfait, on peut apprendre de nos erreurs.

 

Anick Lorrain, directrice

C’est Noël : Choisis ton pauvre!

Nous entrons dans ma période de l’année préférée! La musique de Noël, la blancheur extérieure, la joie et la générosité s’installent tranquillement. Nous sommes sollicités un peu partout pour aider différentes personnes à passer un beau Noël et notre grand cœur désire suivre ce mouvement. Malheureusement, nous voyons aussi un phénomène apparaître qui laisse des dommages fort déplaisants : Choisis ton pauvre!! Une façon négative d’aider nos concitoyens qui touche l’orgueil et la dignité des personnes. Il est difficile de sortir publiquement chercher de l’aide mais il est aussi désagréable d’espérer être assez pauvre pour bénéficier d’une aide supplémentaire pendant cette période festive.

Ce phénomène est de plus en plus présent dans notre société. Nous sommes toutefois en droit de nous questionner si nous aidons-nous vraiment de la bonne façon en suivant ce mouvement? Pour ma part, je suis très loin d’en être convaincue. Je vous invite à vous mettre dans la peau d’une personne vulnérable l’espace d’un instant. Imaginez la situation suivante : décembre s’installe et la joie devient contagieuse. De votre côté, vous n’avez aucune idée comment vous allez acheter LE cadeau à mettre sous le sapin ou comment acheter CE petit surplus à mettre sur la table. Votre frigo n’est pas complètement vide, vous faites attention et vous allez à la banque alimentaire à toutes les semaines. Le montant d’épicerie que vous économisez vous le mettez à un autre poste budgétaire jugé essentiel. Mais, vous aimeriez avoir ce petit extra pour passer un beau temps des fêtes vous aussi. Une annonce sur les réseaux sociaux passe sous vos yeux et vous vous prenez à rêver d’un meilleur Noël. Wow!  Mais pour y arriver vous devez faire voir aux généreux donateurs que vous êtes tellement pauvre que vous méritez d’être choisi! Le feriez-vous? Moi non. Pour vous aider à prendre votre décision, penser à la dignité de cette personne. La vie peut parfois avoir ses embûches et ses difficultés mais pas au point de se faire ridiculiser dans cette foire.

Vous voulez aider? Oublier ce type de don et tournez-vous vers les organismes communautaires qui sauront utiliser votre don de façon beaucoup plus judicieuse. Les intervenants sont présents, ils connaissent les besoins des gens et pourront éviter de rendre les situations encore plus inconfortables qu’elles ne le sont déjà. Faites un don nourrissant à un organisme communautaire, participez à une Guignolée, rendez service et vous verrez que votre satisfaction personnelle sera comblée!

Au nom de toute l’équipe et du CA de la CDC, je vous souhaite un très Joyeux Noël!

Isabelle Paquette

Coordonnatrice

Bilan-faim… Plus d’aînés fréquentent les banques alimentaires!

par Sylvie Taillefer

Chaque année, à cette période, les banques alimentaires du Québec publient le bilan-faim. Il s’agit d’un rapport annuel permettant de dresser un portrait de la faim dans la province. Il met en lumière une problématique préoccupante et se veut un moyen d’agir et de sensibiliser la population à l’enjeu grandissant qu’est la faim chez nous. Il est inquiétant de constater que les aînés sont de plus en plus présents dans les ressources d’aide alimentaire.

En effet, il est triste de constater que les aînés figurent maintenant parmi les groupes prépondérants dans les demandes d’aide alimentaire et, force est de constater que la tendance à la hausse se maintient. Avec l’inflation qui frappe à nos portes, on craint encore une plus forte demande au niveau des différents organismes. Les causes et les facteurs sont multiples : personnelles ou sociales… la situation demeure préoccupante.

Mieux comprendre…
Les facteurs spécifiques sont nombreux mais, pour l’essentiel, on retrouve : le manque de ressources financières, les limitations fonctionnelles, l’absence de moyen de transport, l’incapacité à préparer les repas et le faible réseau social.
Au niveau fiscal, mentionnons qu’il y a peu de programmes pour les aînés et les personnes seules. Les bonifications ciblent principalement les familles.
Au regard des aspects sociaux, l’augmentation des tarifs et des prix représentent des obstacles majeurs pour manger adéquatement : le manque de logements sociaux et/ou abordables, le prix du panier d’épicerie en hausse constante, l’augmentation des coûts de transport ont un impact important sur le budget des aînés. Ceux qui n’ont que les prestations de la sécurité de la vieillesse pour vivre se retrouvent dans une situation précaire et n’ont d’autre choix de que se tourner vers les organismes.
Malgré tout, certains hésitent encore à demander de l’aide. La méconnaissance des services, une mauvaise évaluation de leur situation, la honte ou de mauvaises expériences antérieures ne sont que quelques-unes des raisons de cette réticence.

Le saviez-vous?
Sur le territoire de Mirabel, il existe de nombreuses ressources auxquelles faire appel en cas de besoins ponctuels, d’urgence ou pour une période plus difficile.
• Le Centre d’entraide populaire de Mirabel : 450-475-7609
• Le Centre de dépannage de St-Canut : 450-530-7094
• Le Centre de dépannage de St-Janvier : 450-434-4037
• Le Centre d’autonomie alimentaire Tous à Table : 450-848-0219
• Le Service de popote roulante et livraison d’épicerie du Centre d’action bénévole de St-Jérôme : 450-432-3200
• Le service de popote roulante du Centre d’action bénévole de Les artisans de l’aide : 450-472-9540

En cas de difficulté, vous pouvez joindre la CDC de Mirabel au 450-848-6059. Ils sauront vous orienter et vous référer à la ressource pouvant le mieux répondre à vos besoins.
En ces temps difficiles, soyons attentifs à nos proches, nos voisins ou nos connaissances aînés afin de les guider avec doigté et délicatesse vers des ressources où ils trouveront écoute, support et ce qu’il faut pour garnir le frigo et le garde-manger.

Pour de l’aide et/ou des références :
Carole Lavallée 450-594-3370 ou projetaine@cdcdemirabel.com

Les proches aidants, parlons-en

Par Sylvie Taillefer

Une personne proche aidante est celle qui, de façon continue ou occasionnelle, apporte un soutien à un membre de son entourage qui présente une incapacité temporaire ou permanente et avec qui elle partage un lien affectif, qu’il soit familial ou non. Le soutien est offert à titre non professionnel, et sans égard à l’âge, au milieu de vie ou à la nature de l’incapacité du membre de l’entourage, qu’elle soit physique, psychologique, psychosociale ou autre. Il peut prendre diverses formes, par exemple, l’aide aux soins personnels, le soutien émotionnel ou la coordination des soins et services (Ministère de la santé et des services sociaux).

La semaine du 7 au 13 novembre est reconnue comme la SEMAINE NATIONALE DES PROCHES AIDANTS, cette année sous le thème :

LA RECONNAISSANCE DES PERSONNES PROCHES AIDANTES

Dans le quotidien, être un proche aidant c’est prendre soin d’un être cher… et c’est une grande marque d’amour mais c’est aussi un important engagement qui demande énormément sur le plan physique et émotionnel.  Il est donc primordial de comprendre que prendre soin d’un proche commence par prendre soin de soi…

Reconnaître les signes et les symptômes d’épuisement

  • Insomnie et difficulté de sommeil
  • Manque d’énergie
  • Perte d’appétit ou augmentation d’appétit
  • Maladie plus fréquente
  • Augmentation de la consommation de médicaments et/ou d’alcool
  • Irritabilité et impatience
  • Sentiment de ne pas en faire assez/culpabilité
  • Difficulté à se concentrer
  • Tendances à oublier de simples choses
  • Abandon des activités
  • Diminution des contacts avec l’extérieur
  • Impression de pleurer pour rien
  • Sentiment de tristesse et de découragement
  • Nervosité et anxiété
  • Envie d’abandonner
  • Colère difficile à gérer, impulsivité

Développer de la compassion envers vous-même…

Il est important de reconnaître que vous accomplissez une tâche exigeante et complexe qui permet d’améliorer la qualité de vie de l’être aimé.  Vous n’avez pas à vous sentir coupable ou à avoir le sentiment de ne pas en faire assez.

Rappelez-vous qu’en cas d’urgence, les secouristes vous le diront, vous devez prioriser votre sécurité, aussi, dans un avion : mettre votre masque à oxygène avant de mettre celui de votre enfant.  Il en va de même dans votre situation : vous devez prendre soin de vous pour être en mesure de prendre soin de l’autre.

  • Prenez des pauses chaque jour
  • Pratiquez une activité physique légère
  • Mangez sainement
  • Dormez suffisamment
  • Gardez contact avec votre entourage
  • Participez à des groupes de soutien
  • Favorisez l’apaisement et le calme : relaxation, yoga, sieste, prendre un bain, etc.
  • Demandez de l’aide en dressant une liste de vos besoins

Le soutien gouvernemental

Afin de souligner l’apport important des proches aidants et leur offrir davantage de soutien, le Gouvernement du Québec a adopté, en 2018, le projet de loi 56.  Ce projet de loi contraint le gouvernement à adopter un plan d’action comprenant des mesures et des actions afin d’actualiser la politique nationale pour les personnes proches aidantes.

Le soutien offert à la personne aidante peut prendre différentes formes : transport, aide aux soins personnels, aide aux travaux domestiques, soutien émotionnel, etc.

Pour plus d’informations sur la Semaine des proches aidants, consultez : https://www.lappui.org/Actualites/Journees-de-l-Appui/2021

Pour de l’aide et/ou des références :

Carole Lavallée 450-594-3370 ou projetaine@cdcdemirabel.com

Qu’est-ce que l’action communautaire autonome (ACA)?

Saviez-vous que le gouvernement du Québec a élaboré, en 2001, une politique québécoise de reconnaissance et de soutien de l’action communautaire, intitulée L’action communautaire : une contribution essentielle à l’exercice de la citoyenneté et au développement social du Québec? Cette politique, sous la responsabilité du SACAIS (Secrétariat à l’action communautaire autonome et initiatives sociales), a pour objectifs suivants:  

  • Valoriser, promouvoir et soutenir l’action communautaire au sens large du terme 
  • Valoriser, soutenir et consolider l’action communautaire autonome, notamment les organismes de défense collective des droits 
  • Assurer la consolidation de l’action communautaire par des orientations générales et des grandes balises nationales qui s’appliqueront à l’ensemble des ministères et des organismes gouvernementaux 
  • Reconnaître et soutenir l’action bénévole telle qu’elle s’exerce dans les organismes communautaires 

Donc, cette politique défini l’action communautaire (AC) selon ces quatre critères:  

  1. Être un organisme à but non lucratif: 
  • Être une personne morale selon la loi sur les compagnies du Québec partie 3 ou selon la loi sur les corporations canadiennes partie 2. 
  • Avoir son numéro de compagnie organisme à but non lucratif, se conformer à la loi sur les compagnies partie 3. 
  • Réaliser la majorité de ses activités au Québec. 
  • Avoir son siège social au Québec, y tenir les réunions du conseil d’administration et les assemblées annuelles. 
  1. Être enraciné dans la communauté: 
  • Être partie prenante du développement et de l’amélioration du tissu social de la communauté. 
  • La communauté visée par la mission de l’organisme est représentée au conseil d’administration. 
  • L’organisme est en lien avec d’autres organismes. 
  • L’organisme travaille en concertation lorsqu’il évalue que sa mission ou ses activités s’y prêtent. 
  1. Entretenir une vie associative et démocratique: 
  • Appliquer les principes démocratiques dans son fonctionnement.  
  • S’assurer de la vitalité interne de ses actions. 
  • Tenir une AGA avec ses membres. 
  • Faire approuver son rapport d’activités et ses états financiers. 
  • Rechercher activement l’implication de ses membres. 
  • Mettre en place des comités de travail formels ou non afin de faire des travaux sur différents sujets touchant l’organisme. 
  • Faire connaître ses actions et besoins de soutien par différents outils de communication. 
  1. Être libre de déterminer sa mission, ses approches, ses pratiques et ses orientations: 
  • Tous les membres du CA sont aussi membres de l’organisme. 
  • La définition de la mission et des orientations de l’organisme résulte des membres de l’organisme et du CA qui prennent leurs décisions au sein d’instances démocratiques. 
  • Les politiques relatives aux approches et aux pratiques de l’organisme sont déterminées par l’organisme lui-même et sont le fruit de son organisation. 

S’ajoutent quatre critères supplémentaires pour les organismes d’action communautaire autonome (ACA): 

  1. Avoir été constitué à l’initiative des gens de la communauté: L’organisme doit avoir été créé de la volonté d’une communauté ou d’un groupe de citoyens de s’organiser autour d’une problématique donnée, soit parce que les services publics ne répondent pas à un besoin, soit parce que les services publics n’y répondent pas adéquatement, soit parce qu’une réponse différente des services publiques est apparue nécessaire.
  2. Poursuivre une mission sociale qui lui soit propre et qui favorise la transformation sociale: L’action d’un organisme communautaire autonome n’est pas que curative. Elle est également préventive et ne se limite pas à la stricte livraison d’un service. L’action vise la capacité individuelle et collective à se prendre en charge et à trouver ses solutions. L’approche vise à long terme la transformation sociale par la sensibilisation, l’information, l’éducation populaire et la défense collective des droits. La mission de l’organisme est essentiellement dans le champ de l’action sociale, du développement social et de la transformation sociale. Enfin l’organisme démontre qu’il peut s’adapter et déterminer les nouveaux besoins de la communauté visée. Approche souple et ouverte. 
  3. Faire preuve de pratiques citoyennes et d’approches larges, axées sur la globalité de la problématique abordée: L’action de l’organisme agit sur l’ensemble des causes qui sont à la base de la situation des personnes auprès desquelles l’organisme intervient. Il le fait en mobilisant les forces vives du milieu autour d’enjeux collectifs. Il fait place à l’initiative citoyenne. La mobilisation citoyenne se traduit en consultation en création de comité, de projet d’action communautaire, d’éducation populaire et de diffusion de l’information. Également, l’action communautaire autonome élabore des outils de sensibilisation, d’action ou d’autoévaluation pour les citoyens. L’organisme travaille en collaboration et concertation avec d’autres ressources du milieu et il réfère lorsque la situation ne relève pas de son champ de compétence. 
  4. Être dirigé par un conseil d’administration indépendant du réseau public: L’organisme est libre de déterminer la composition de son CA. Celui-ci doit être élu démocratiquement, représentatif de la communauté visée et actif. Ce qui veut dire qu’aucun siège ne peut être réservé pour un représentant du réseau public ou gouvernemental. Les personnes qui travaillent pour le gouvernement ou le réseau public peuvent siéger au CA d’un organisme communautaire autonome en leur nom personnel seulement. 

 

Source: http://trocao.org/wp/quest-ce-que-laca/  

La journée internationale des aînés

VENDREDI 1 OCTOBRE…

BOUGEZ, CHANTEZ, DANSEZ, FAITES-VOUS ENTENDRE!

C’EST…

LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES AÎNÉS

Par Sylvie Taillefer

 

Le 1er octobre de chaque année est un moment privilégié pour reconnaître la diversité des aînés et favoriser leur participation à la société comme partie prenante et intégrante de leur communauté.

Avec l’accroissement de l’espérance de vie, le vieillissement devient l’une des transformations les plus importantes de notre siècle et a des répercussions majeures dans l’ensemble des secteurs : monde du travail, marché financier, biens et services, etc.  Il est donc d’autant plus essentiel de souligner la diversité des aînés et la place de plus en plus importante qu’ils occupent au sein de la société active.

Cette année, nous célébrons le 30ième anniversaire de la proclamation de la journée internationale des aînés par l’ONU.  En effet, c’est en 1991 que l’Organisation des Nations Unies déclare que cette journée sera consacrée aux aînés :  il s’agit d’un temps permettant la sensibilisation aux besoins spécifiques des personnes âgées et à leur contribution aux sociétés dans lesquelles elles vivent.

Dans les Laurentides, c’est en 1999, avec la naissance de la Table de concertation régionale des aînés-es des Laurentides (TCRAL), que la région commence à mettre en place des activités dans le cadre de cette journée.  Ainsi, on profite de ce moment pour souligner l’apport fantastique aux aînés bénévoles sur tout le territoire.

Cette année, à Mirabel, le Comité Aînés en action de la Table de concertation mirabelloise a profité de ce moment pour se requestionner sur les besoins spécifiques des aînés de notre coin de pays.  En effet, les aînés de chez nous ont été interpellés afin de répondre à un questionnaire portant sur différents sujets : leurs besoins, la connaissance des services et activités offerts, leur participation à la vie de leur communauté, etc.  Par la suite, une tournée des résidences de l’office municipale d’habitation a permis au Comité d’identifier les axes d’intervention et de développement du plan d’action mis en place par ses membres.

Le transport demeure au cœur des préoccupations.  En effet, le maintien à domicile, l’accessibilité aux soins de santé, aux services alimentaires ou encore à la participation sociale et à la vie communautaire afin d’éviter l’isolement sont étroitement liés à la mobilité des aînés.  Or, sur un grand territoire de 472 km carrés à 80% rural, le transport en commun, les réseaux bénévoles ou spécialisés ne suffisent pas à couvrir les besoins des aînés des différents secteurs de Mirabel.

Ainsi, suite à ce constat apparu lors des rencontres avec les résidents, une solution de rechange propose de mettre en place des activités directement dans leur petite communauté ou encore au sein même de leur résidence.  Le Comité Aînés en action, en lien avec les responsables, s’attaquera à cette tâche au cours des prochains mois.

Plusieurs autres activités sont prévues au cours de la prochaine année : la mise en place de club de marche, la tenue d’un Salon des aînés au printemps, la mise en place de cuisines collectives, l’inauguration d’un Centre 55+, l’élaboration d’une page consacrée aux aînés dans le Mirabel vous informe et plus encore!!!  Bref, entamons donc tous ces beaux projets par la journée du 1er octobre et profitons de ce moment pour célébrer les aînés, moteur de nos communautés.

Pour plus d’informations, des commentaires, des suggestions ou désirez vous impliquer, n’hésitez pas à contacter Carole Lavallée au 514-594-3370

Ou

projetaine@cdcdemirabel.com